Après l'opération "Harpie", "Kapalu" assène un grand coup aux orpailleurs illégaux en Guyane

Après des années de lutte contre l'orpaillage illégal en Guyane, l'armée française change de tactique : après l'opération "Harpie", place à "Kapalu", une opération de destruction systématique dont les résultats ne se sont pas fait attendre. Une technique d'une efficacité redoutable, qui pourrait être reproduite ailleurs dans la région.
L'hélicoptère des forces armées françaises survole l'étendue de la forêt amazonienne guyanaise, le long de la frontière avec le Brésil. Les pilotes, habitués à repérer les sites d'orpaillage depuis les airs, montrent des camps difficiles à discerner pour les non avertis.
Un changement de couleur de l'eau, une trouée dans la canopée peut leur indiquer la présence de garimpeiros, orpailleurs illégaux d'origine brésilienne. Parfois, un point blanc dans l'immensité verte ne laisse pas de place au doute.
"Ils sont trahis par leurs antennes Starlink", le service de connexion par satellite leur permettant d'avoir du réseau internet, explique un pilote des Forces armées guyanaises (FAG).
Depuis des années, le département français d'Amérique du Sud est le théâtre d'une lutte perpétuelle entre orpailleurs clandestins et forces de l'ordre. Avec un succès tout relatif: (...)
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