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Avec leur pollen, les fleurs des villes transmettent aux abeilles un poison mortel

Avec leur pollen, les fleurs des villes transmettent aux abeilles un poison mortel
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Et si les abeilles avaient du plomb dans l'aile ? Une étude récente alerte sur l'impact de la pollution des sols sur leur santé.

Des ruches installées sur des toits d’immeubles, des friches industrielles transformées en espaces d’apiculture… La ville est devenue, ces dernières années et non sans conséquences, le terrain de jeu des abeilles et autres pollinisateurs ; menacés par l’activité de l’homme et le dérèglement climatique.

Une étude britannique inédite, parue le 15 avril dans la revue scientifique Ecology and Evolution, tire la sonnette d’alarme : les fleurs sauvages, une des sources de nourriture préférées des butineurs, peuvent absorber une quantité importante des métaux présents dans les sols des villes, et ainsi mettre ces insectes en danger.

Pollen, nectar et métaux lourds

Certaines plantes sauvages, comme le trèfle blanc, le liseron ou la carotte sauvage, passent parfois inaperçues. Elles poussent pourtant un peu partout en milieu urbain et sont fortement convoitées par les abeilles, qui viennent leur soutirer du pollen et du nectar, la matière première du miel. Sous leurs racines, les sols sont souvent contaminés par la présence très concentrée de métaux lourds, comme le (...)

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