Ce que la science nous dit du séisme en Birmanie et des dégâts observés jusqu'en Thaïlande

Le vendredi 28 mars à 12h50 heure locale, un séisme de magnitude 7,7 a frappé le Myanmar (anciennement Birmanie) avec des conséquences jusqu'en Thaïlande. Alors que le bilan humain du tremblement de terre est encore provisoire, la science permet déjà de répondre à plusieurs questions.
L'eau d'une piscine sur le toit d'un gratte-ciel de Bangkok a débordé, telle une cascade. C'est également dans la capitale thaïlandaise que s'est effondré un immeuble de plus d'une trentaine d'étages en construction, faisant au moins une dizaine de morts et de nombreux blessés, d'après un bilan provisoire.
Si ces images frappantes ont fait le tour des réseaux sociaux, ce n'est pourtant pas la Thaïlande qui fut la plus durement touchée par le séisme survenu vendredi dernier, mais la Birmanie voisine — et en particulier la ville de Mandalay, située à proximité de l'épicentre. Le pays compte ainsi au moins 2 000 morts, ont annoncé les autorités ce lundi 31 mars (Ouest France avec AFP).
À 12h50 heure locale, un premier séisme s'est déclenché sous le sol birman à une profondeur d'environ 10 kilomètres, suivi une douzaine de minutes après d'un second séisme de magnitude 6,7, puis, plus tard, de neuf autres séismes (...)