De la street food aux étoiles Michelin, le boom culinaire de Séoul, en Corée du Sud

On a beau connaître la gastronomie coréenne, rien ne prépare à la surenchère d’inventivité que les rues de la capitale réservent aux visiteurs. Bienvenue dans une ville folle de cuisine.
C’est une longue rue piétonne bordée de néons qui clignotent parfois sur plusieurs étages. On y croise des mères de famille venues grignoter un nogari (lieu jaune séché) à la sortie du travail, ainsi que des jeunes couples de touristes européens tellement émerveillés par l’abondance des amuse-bouches qu’ils en oublient de prendre des photos.
Ponctué de musiques pop, le night market de Myeongdong, sur la rive droite du fleuve Han, est, parmi la vingtaine de marchés de nuit de Séoul, l’un des plus réputés chez les amateurs de cuisine de rue. Quand ses stands ouvrent, à 17 heures, des effluves de poulet frit au miel se mêlent à ceux des jjukkumi, ces poulpes marinés dans une sauce piquante et grillés sur place. Ici, un marchand vante ses beondegi, des larves de ver à soie braisées dans leur jus, un en-cas très apprécié des enfants. Là, on se laisse plutôt tenter par un japchae, d’onctueuses nouilles de patate douce sautées avec des légumes croquants. Pour terminer : un pancake garni d’un mélange sucré de (...)
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