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En Algérie, les bars et leur culture disparaissent petit à petit

En Algérie, les bars et leur culture disparaissent petit à petit
Publié le , mis à jour le

De nombreux gérants mettent la clé sous la porte, soumis à la double pression des autorités et de certaines franges de la population guidées par les salafistes.

S’il n’y a pas de recensement exhaustif des bars fermés à travers les cinquante-huit départements du pays, on sait que de 2005 à 2008, 2.116 bars ont été fermés sur ordre des autorités, pour infraction à la loi ou à la suite de plaintes de citoyens (souvent guidés ou stimulés par des salafistes).

Parfois, ces décisions sont justifiées. C’est le cas pour plusieurs bars et débits de boissons attaqués et pillés en 2002 par des manifestants en colère après la mort d’une personne dans la ville d’El Kala (à 700 kilomètres à l’est d’Alger). Ce genre d’incidents, souvent suivis d’émeutes, a amené les autorités à durcir davantage leurs mesures de restrictions.

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Dans la ville de Béjaïa (200 kilomètres à l’est d’Alger), au moins 20 bars (sur un total de 45) ont baissé le rideau en quinze ans, à cause d’un environnement social hostile et d’une législation très restrictive, soumettant les établissements servant de l’alcool à des licences réservées aux anciens combattants de la guerre …

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