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En Inde, ils disent stop aux superstitions

En Inde, ils disent stop aux superstitions
Publié le , mis à jour le

Ici, religions et croyances de toutes sortes font partie du quotidien. Des pratiques pas toujours sans danger ! Des militants pro-sciences, les «rationalistes», sillonnent ce pays de 1,4 milliard d’habitants, afin de démonter discours et subterfuges des gourous et promouvoir l’esprit critique. Parfois au péril de leur vie.

Sa chevelure d’un mètre de long pourrait être de celles dont l’Inde fait commerce­ au profit des fabricants de perruques du monde entier. Mais à 25 ans, Rupali Pawar n’a pas choisi d’avoir des cheveux aussi volumineux, affreusement emmêlés, sales… et lourds. Une masse compacte pesant plusieurs kilos, qui tire sa nuque en arrière et lui donne de fréquents maux de tête. La jeune femme au foyer, qui vit à Daund, petite ville du district de Pune, à 240 kilomètres à l’est de Mumbai, est une devadasi : une esclave d’un dieu censée protéger sa communauté des maladies. Lorsqu’elle était enfant, le Conseil des chefs de castes de son village, le caste panchayat, a décrété qu’elle était une incarnation de Yellamma, une divinité hindoue vénérée dans le centre du sous-con­tinent, dans le Maharashtra, le Karnataka, le Telangana, et l’Andhra Pradesh…

⋙ Les castes, ce système indien (…)

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