Et si la fin du monde arrivait? Le grand boom des bunkers anti-apocalypse aux États-Unis

Entre paranoïa sécuritaire et pragmatisme survivaliste, les bunkers connaissent aujourd'hui un véritable essor outre-Atlantique. Le phénomène est porté par une industrie florissante, désormais ouverte aux classes moyennes.
Alors que les conflits armés, les tensions autour de la menace nucléaire ou encore les catastrophes climatiques se multiplient aux quatre coins du monde, une frange croissante d'Américains choisit de construire son propre abri souterrain. Littéralement. Le marché des bunkers, autrefois marginal et réservé aux ultra-riches ou aux conspirationnistes, s'ouvre désormais à la classe moyenne, comme l'explique un reportage du New York Times, publié jeudi 10 avril.
À la tête de cette industrie en plein essor, Ron Hubbard, patron de l'entreprise Atlas Survival Shelters, constate que "les gens sont inquiets". "Ils veulent juste un endroit sûr pour protéger leur famille", explique le plus grand fabricant de ce type d'abri au monde. Dans un pays où la peur de l'apocalypse (le fameux "Doomsday") semble se normaliser, anticiper la fin du monde devient presque une nouvelle forme de consommation.
"Nous vendons désormais des bunkers à 20 000 dollars (environ 17 610 euros). Ils sont (...)
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