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La libération des captives du Soudan : l’incroyable mission de Samuel Baker

La libération des captives du Soudan : l’incroyable mission de Samuel Baker
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Au XIXe siècle, l'anglais Samuel White Parker affranchit des femmes victimes de la traite, dissimulées au fond des cales d'un bateau sur le Nil, plaçant la plupart d'entre elles devant un choix curieux : servir ou épouser les hommes qui les avaient délivrées...

En ce début des années 1860, à Gallabat, village du Soudan, situé près de la frontière avec l’actuelle Éthiopie, on ne comptait plus les tentes de marchands d’esclaves. Les hommes se pressaient pour admirer le spectacle qui se cachait à l’intérieur. "Des jeunes filles d’une extrême beauté, dont l’âge allait de 9 à 17 ans. Ces ravissantes captives, à la belle carnation sombre, aux traits délicats et aux yeux de gazelle […] étaient amenées par les marchands abyssiniens pour être vendues à des harems turcs" : c’est ainsi que l’explorateur britannique Samuel White Baker (1821-1893) décrit la scène dans "The Nile Tributaries of Abyssinia, and the Sword Hunters of the Hamram Arabs" (1867).

Un témoin direct de l’esclavage des femmes au Soudan

Natif de Londres, il fut le premier Occidental à découvrir en 1864 le lac Mwitanzige, que se partagent l’actuelle république démocratique du Congo et l’Ouganda, et qu’il renomma lac Albert en l’honneur (...)

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