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L'ADN enfoui dans le sol révèle de nouveaux secrets sur la "Dame rouge", une femme du Paléolithique

L'ADN enfoui dans le sol révèle de nouveaux secrets sur la "Dame rouge", une femme du Paléolithique
Publié le , mis à jour le

Une nouvelle technique, qui permet aux scientifiques d'examiner les écosystèmes du passé de manière innovante, confirme que la "Dame rouge" descendait de chasseurs-cueilleurs du dernier âge glaciaire.

En 2010, dans la grotte d'El Mirón (Cantabrie, nord de l'Espagne), des archéologues mettaient au jour le squelette d'une femme âgée entre 35 et 40 ans, couverte d'ocre rouge, si bien qu'elle a été surnommée la "Dame rouge". Ses restes, enterrés il y a 19 000 ans, constituent une rare opportunité d'en apprendre davantage sur la culture Paléolithique supérieure du Magdalénien. Ses ancêtres se remettaient tout juste du dernier maximum glaciaire, où les déserts froids et steppes s'étendaient sur une grande partie de l'Eurasie.

Depuis l'annonce de cette découverte en 2015, "la Dame rouge continue d'offrir un torrent d'informations extraordinaires aux archéologues et aux bioanthropologues", écrivent les auteurs d'une nouvelle étude instructive, publiée dans la revue Nature Communications le 2 janvier 2025. Si des analyses de l'ADN provenant des os ou des dents de la Dame rouge ont déjà été réalisées, les experts ont cette fois exploité un autre type d'ADN : l'ADN ancien sédimentaire (sedaADN), (...)

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