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Les cocotiers, un encombrant héritage colonial pour les atolls du Pacifique et leur biodiversité

Les cocotiers, un encombrant héritage colonial pour les atolls du Pacifique et leur biodiversité
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Une étude inédite révèle que plus de la moitié des forêts tropicales des atolls du Pacifique sont dominées par les cocotiers, vestiges de la colonisation. Ces plantations délaissées nuisent à la biodiversité locale.

Avec ses noix caractéristiques, pendues aux aisselles de ses longues palmes tels des grappes, on l'aurait cru présent depuis toujours. L'image des atolls, ces îles plates formées par les récifs coralliens, est en effet souvent associée à celle du cocotier, emblème par excellence des plages paradisiaques.

Mais si le Cocos nucifera est cultivé par les peuples insulaires du Pacifique depuis des temps immémoriaux, offrant à la fois sa chair, son lait, son huile et ses fibres, les immenses cocoteraies qui s'étendent aujourd'hui d'une côte à l'autre sont principalement le fruit de la colonisation européenne.

L'huile de coprah, tirée de l'amande contenue dans la noix, fut ainsi exportée dans le monde entier pendant près de deux siècles, avant de subir la concurrence de l'huile de palme. Laissées à l'abandon pour la plupart, les plantations insulaires représentent désormais un héritage encombrant vis-à-vis de la biodiversité, pointe une étude publiée le 4 décembre dans la revue Environmental (...)

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