Les destriers du vent du monde musulman
Dans la culture musulmane, le cheval est considéré comme un animal noble, surtout au combat.
Le cheval est omniprésent dans la culture musulmane : dans les textes religieux qui louent sa bravoure, dans la poésie qui l’associe au vent, dans la littérature classique où il existe un champ lexical de près de 500 mots pour le désigner.
Le cheval a permis l’expansion géographique du monde arabeIl est aussi instrument de conquête permettant l’expansion géographique du monde arabe à partir du VIIe siècle, et animal presque divin, lorsque, sous les traits du Bouraq (un cheval ailé à figure humaine), il conduit le prophète aux cieux.
Cette quasi-vénération explique en partie la naissance de la furûsiyya, littéralement «la science du cheval». Un concept qui commence à se développer au début de la période abbasside (VIIIe siècle), et qui voit s’épanouir un ensemble varié de disciplines : équitation, chasse, jeux montés (comme le polo), techniques militaires et sciences vétérinaires.
Un code de valeurs qui inspire des vertus chevaleresquesPlus qu’une somme de connaissances équestres, cet art du cheval s’apparente à un code de valeurs qui inspire la noblesse, notamment guerrière, et regroupe un certain (...)
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