Les leçons à tirer de la façon dont le plus grand singe de tous les temps a disparu de la planète

Du haut de ses trois mètres, le singe gigantopithèque a longtemps prospéré dans les forêts d’Asie avant d’être rayé de la surface de la Terre il y a plus de 200 000 ans, faute d’avoir su s’adapter au changement de son environnement, selon une étude parue mercredi 10 janvier.
L’extinction du plus grand primate de tous les temps – 3 mètres, 200 à 300 kilos – était l’une des grandes énigmes de la paléontologie depuis la découverte des premières traces de la bête dans les années 1930.
Un paléontologue allemand était alors tombé sur une « dent de dragon » chez un apothicaire à Hong Kong.
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« Elle était trois à quatre fois plus grosse que celle de n’importe quel grand singe. Ça l’a intrigué et c’est là qu’ont démarré les recherches », raconte à l’AFP Renaud Joannes-Boyau, professeur à l’Université australienne Southern Cross, l’un des auteurs de l’étude publiée dans Nature.
Grottes du sud de la Chine
Gigantopithecus blacki n’a laissé derrière lui que quelques mâchoires et des dents, retrouvées par centaines dans des grottes de la province de Guangxi, dans le sud de la Chine.
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