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Medellín, «bordel à ciel ouvert» où les mineures sont les plus demandées

Medellín, «bordel à ciel ouvert» où les mineures sont les plus demandées
Publié le , mis à jour le

La deuxième plus grande ville colombienne accueille de plus en plus de touristes, dont une grande partie souhaite profiter de la prostitution locale.

À Medellín (Colombie).

«Plus de 80% des clients de l’hôtel sont là pour ça.» Andrés[1], réceptionniste dans le quartier El Poblado à Medellín, parle des touristes qui ont réservé une chambre dans l’optique d’acheter des services sexuels. Nous sommes à une centaine de mètres du Parque Lleras, la nouvelle zone de tolérance de la deuxième ville colombienne. L’ancienne «zona rosa» («zone rose») est devenue un lieu ouvertement dédié à l’exercice de la prostitution, un terrain de jeu pour les rabatteurs.

Depuis mars dernier, ce «bordel à ciel ouvert» –pour reprendre l’expression de l’écrivaine Carolina Sanín– est quadrillé par des barrières et surveillé par la police afin d’empêcher l’entrée des mineurs et de garantir un cadre sécurisé aux touristes. Il n’en fallait pas moins pour agrandir l’espace au-delà les barrières, dans la célèbre Calle 10, où prostituées, proxénètes, mendiants, dealers déguisés en vendeurs de bonbons et touristes, se partagent le trottoir sous l’oeil complice des taxis jaunes, faisant partie intégrante de l’ensemble.

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