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Ni la famine, ni les épées: ce qui tuait en masse les soldats d'antan se trouvait dans leurs intestins

Ni la famine, ni les épées: ce qui tuait en masse les soldats d'antan se trouvait dans leurs intestins
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Les maladies intestinales ont fait de nombreux morts sur les champs de bataille, dès l’Antiquité. Pour éviter les bactéries transmises par les selles, les soldats devaient être particulièrement vigilants.

Ni l'arbalète, ni l’épée, ni même le fusil. Pendant très longtemps, ce qui tuait le plus les hommes en guerre ne provenait même pas du champ de bataille. Les maladies comme le choléra, le typhus ou la dysenterie décimaient autrefois les armées. Interesting Engineering rappelle que, durant les guerres de Crimée, dans les années 1850, l’armée britannique aurait perdu 25 fois plus d’hommes à cause des maladies qu’au combat.

Or, ces maladies se transmettent via les selles. En l’absence de toilettes ou d’endroits dédiés et protégés, elles ont tendance à contaminer tous les hommes qui passent dans la zone. Les armées l’ont compris très vite et ont développé des astuces pour éviter les contaminations. Le premier exemple est celui de l’armée romaine. Avec un empire aussi puissant et des centaines de milliers de soldats, Rome ne pouvait pas fermer les yeux sur les risques. C’est d’ailleurs la première armée à avoir créé des latrines communes dans ses camps permanents.

L’armée romaine avait développé (...)
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