Nos émissions de CO2 mettent en péril les satellites, d'après des scientifiques du MIT

Dans le pire scénario d'émissions de gaz à effet de serre, d'ici à 2100, l'orbite terrestre basse deviendra dangereuse pour les deux tiers des satellites actuels, selon une étude. L'explication fait appel à la fois à la structure de l'atmosphère et au risque de collision avec les débris spatiaux (MIT / Birmingham).
Et si l'on prenait un peu de hauteur ? L'atmosphère terrestre se compose de plusieurs "couches" dotées de caractéristiques physiques et chimiques propres. On distingue ainsi la troposphère (entre zéro et 12 kilomètres d'altitude), la stratosphère (12 à 50 km), la mésosphère (50 à 85 km) et la thermosphère (85 à 600 km). Au-delà, c'est l'exosphère.
Si l'excès de gaz à effet de serre émis par nos activités (transports, agriculture, industrie…) provoque le réchauffement de la basse atmosphère, on ignore souvent l'existence de conséquences paradoxales sur les couches supérieures, ou haute atmosphère. En effet, à mesure que le CO2 de la troposphère renvoie le rayonnement infrarouge vers l'espace, la thermosphère, elle, se refroidit et se contracte.
Ainsi, dans la zone où les objets avoisinant la Terre restent en orbite (espace orbital), la densité diminue, de même que les frottements. (...)
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