On vous explique: en Corée du Sud, le procès en destitution président Yoon va bientôt s'achever

La Cour constitutionnelle sud-coréenne rendra vendredi son jugement dans le procès en destitution du président Yoon Suk Yeol, qui débouchera sur sa déchéance définitive ou son retour au pouvoir. Voici les clés de compréhension de ce procès, après des débats plus longs qu'anticipé autour de sa tentative d'imposer la loi martiale début décembre, et de ce qui pourrait se passer ensuite.
Dans la nuit du 3 au 4 décembre, le président conservateur a sidéré le pays en déclarant par surprise la loi martiale et en envoyant l'armée au Parlement, dominé par l'opposition, afin de le réduire au silence.
La saisine de la Cour constitutionnelle remonte au 14 décembre, date de l'adoption à l'Assemblée nationale d'une motion de destitution contre M. Yoon, qui a entraîné sa suspension. La juridiction aura donc mis 111 jours à se prononcer, bien plus que pour les deux anciens présidents à s'être retrouvés dans cette situation.
Au moins six votes sur huit sont requis pour destituer le président. Une issue qui ne s'est produite qu'une seule fois, en mars 2017 pour Park Geun-hye, au terme de 92 jours d'examen. L'ex-dirigeante était tombée pour corruption.
Dans le cas de M. Yoon, "c'est bien plus grave et il (...)