Sept pays seulement bénéficient d’un air de bonne qualité

Seulement sept pays à travers le monde peuvent se vanter d'avoir un air pur et non pollué.

La qualité de l’air : un enjeu majeur de santé publique

Un récent rapport de IQAir, une base de données suisse sur la qualité de l’air, a mis en lumière la précarité de la qualité de l’air à travers le monde. Selon cette étude, seulement sept pays sur 138 évalués bénéficient d’une bonne qualité de l’air.

Ces pays privilégiés sont l’Australie, les Bahamas, la Barbade, l’Estonie, la Grenade, l’Islande et la Nouvelle-Zélande, qui respectent tous la recommandation de l’OMS d’une moyenne annuelle de PM2.5 de 5 µg/m3.

Des pays en situation critique

A l’inverse, le Tchad, le Congo, le Bangladesh, le Pakistan et l’Inde présentent une qualité de l’air particulièrement dégradée. L’Inde est particulièrement touchée avec six des neuf villes les plus polluées du monde. Le rapport souligne que la ville industrielle de Byrnihat dans le nord-est de l’Inde est la plus polluée du monde.

Des conséquences dramatiques pour la santé

« La pollution de l’air reste une menace critique pour la santé humaine et la stabilité environnementale, pourtant de vastes populations restent inconscientes de leurs niveaux d’exposition », déclare Frank Hammes, PDG mondial de IQAir.

La pollution de l’air, en particulier la présence de particules fines (PM2.5) et de dioxyde d’azote (NO₂), peut provoquer des maladies respiratoires telles que l’asthme, la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) et les infections pulmonaires.

Des populations vulnérables

Les enfants, les personnes âgées et les personnes atteintes de maladies préexistantes sont particulièrement vulnérables. Une mauvaise qualité de l’air peut entraîner des problèmes de poids à la naissance, des naissances prématurées, ainsi que des troubles du développement chez les nourrissons.

Les enfants exposés à la pollution dès leur plus jeune âge peuvent souffrir d’affaiblissement des poumons et de troubles cognitifs.