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Tri des biodéchets : quelles sont les villes exemplaires et celles qui peuvent mieux faire ?

Tri des biodéchets : quelles sont les villes exemplaires et celles qui peuvent mieux faire ?
Publié le , mis à jour le

À partir du 1er janvier 2024, les déchets alimentaires ne doivent plus être jetés à la poubelle. Mais cette obligation européenne restera encore de longs mois très théorique pour une majorité de Français, faute d’une solution locale pour collecter séparément leurs biodéchets.

Nos poubelles contiennent environ 30 % de matière organique : pelures, coquilles d’oeuf, marc de café, restes de repas, parfois donnés aux poules ou aux chiens, ou ajoutés au compost dans le jardin… mais le plus souvent, jetés en pure perte.

L’enjeu est le même qu’à Bruxelles, Milan ou Séoul, où le tri des biodéchets est rentré dans les moeurs. Il s’agit d’abord d’alléger nos poubelles et d’autre part de cesser de brûler en incinérateur des déchets organiques contenant beaucoup d’eau, ou de les enfouir en décharge, au lieu de les valoriser en compost pour le potager ou l’agriculture, ou en biogaz pour rouler ou se chauffer.

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Aucune solution de tri pour certains Français

« Moins d’un Français sur trois aura effectivement accès à une solution de tri à la source dans sa collectivité », regrette l’ONG Zero Waste Europe.

De (…)

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