Un « tsunami » de mort et de douleur : un médecin chirurgien raconte l’enfer des victimes à Gaza

De retour de Gaza, le médecin britannico-palestinien habitué des guerres, Ghassan Abu Sitta, a confié à l’AFP un témoignage poignant au regard de ce conflit qu’il perçoit comme étant « d’une intensité inédite ». Il espère ainsi que ses mots auprès de la police britannique, donneront lieu à des poursuites pour crimes de guerre.
Ghassan Abu Sitta, un chirurgien plastique de 54 ans spécialisé dans les blessures de guerre, a passé 43 jours en tant que bénévole dans le territoire palestinien, principalement dans les hôpitaux al-Ahli et al-Chifa, dans le nord de la bande de Gaza.
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Un conflit d’une ampleur inédite
Selon le médecin, l’intensité du conflit dépasse celle des autres durant lesquels il a déjà travaillé, à Gaza, en Irak, Syrie, Yémen et sud-Liban: « c’est la différence entre une inondation et un tsunami, l’ampleur est complètement différente », explique-t-il dans un entretien à l’AFP.
Elle se distingue par « le nombre des blessés », « le nombre d’enfants tués, l’intensité des bombardements, le fait que dans les jours qui ont suivi le début de la guerre, le système de santé de Gaza s’est retrouvé (…)