Une "escalade effroyable" du recours à la peine de mort en Iran en 2024

Après un précédent record en 2023, l'Iran accumule une fois encore un nombre glaçant d'exécutions, avec un minimum de 975 personnes exécutées au cours de l'année 2024, selon une étude conjointe des ONG Iran Human Rights et Ensemble contre la peine de mort. Un chiffre considéré comme sous-estimé, de nombreuses exécutions étant effectuées loin du public.
Au moins 975 personnes ont été exécutées en Iran en 2024, une "escalade effroyable" du recours à la peine de mort comme moyen de "répression politique" par la République islamique, dénonce un rapport publié jeudi par deux ONG.
Ce chiffre "extrêmement choquant", le plus élevé depuis que ce recensement a commencé en 2008, est probablement sous-estimé, la grande majorité (90 %) des exécutions n'étant pas rendues publiques, selon l'organisation iranienne Iran Human Rights (IHR), basée en Norvège, et l'ONG française Ensemble contre la peine de mort (ECPM) qui ont rassemblé de nombreux témoignages.
Une quarantaine de cas présumés d'exécutions n'ont pu être inclus dans le rapport, faute d'avoir pu recouper suffisamment de sources, précisent ainsi ses auteurs.
Maintenir l'emprise"Le peuple iranien (...) représente la plus grande menace pour le régime, (...)