10% des bénéficiaires des Restos du Cœur sont des bébés, alerte l’association
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La 40ème édition des Restos du Cœur, qui débute le 19 novembre 2024, met en lumière un chiffre frappant : pas moins de 128 000 bébés ont bénéficié de leur aide durant la campagne précédente. Comment cette nouvelle campagne va-t-elle se surpasser ?
Tl;dr
- La 40ème campagne des Restos du Cœur démarre, avec un focus sur les bébés et les familles monoparentales.
- L’association a aidé 128 000 bébés lors de la précédente campagne.
- Malgré des difficultés financières, les Restos du Cœur ont retrouvé une meilleure santé financière grâce aux dons.
Les Restos du Cœur : Un nouvel élan pour la 40ème campagne
Les Restos du Cœur entament leur 40ème campagne ce mardi 19 novembre 2024 avec une ambition renouvelée. Forts de l’assistance fournie à 128 000 bébés lors de la précédente campagne, l’association compte cette fois-ci accentuer son aide envers les publics les plus vulnérables, notamment les familles monoparentales et les enfants de moins de trois ans.
https://twitter.com/restosducoeur/status/1858555960916103584
Un regard sur le passé, un pas vers l’avenir
Depuis sa création en 1985 par Coluche, les Restos du Cœur ont vu leur public se diversifier. Aujourd’hui, un quart des bénéficiaires sont des familles monoparentales. La nécessité d’accentuer l’effort envers ces groupes est devenue de plus en plus évidente.
« En 2023/2024, nous avons accueilli 128 000 bébés », a déclaré Patrice Douret, le président de l’association. Ce chiffre représente 10% des bénéficiaires, un record qui montre l’importance des efforts déployés par l’association.
Des défis financiers surmontés grâce à la générosité des Français
Malgré une période financièrement difficile, l’association a réussi à rebondir. Grâce à l’appel aux dons lancé en 2023, les Restos du Cœur ont dégagé un excédent de 22 millions d’euros pour la campagne 2023-2024, une performance remarquable comparée à un déficit attendu de 35 millions d’euros.
Les Français ont répondu présents à l’appel aux dons, contribuant à hauteur de 32 millions d’euros. La famille de Bernard Arnault, propriétaire de LVMH, a apporté 10 millions d’euros et l’État a contribué à hauteur de 8 millions d’euros.