A ne pas rater, cette leçon de cinéma british aussi féministe… que dévastatrice

En salles depuis ce 15 novembre, « How to have sex » est la nouvelle sensation du ciné british. Un film qui commence comme un « Very Bad Trip » au féminin pour s’avérer finalement aussi dévastateur qu’un « Aftersun » ou « Promising Young Woman ». La claque !
Imaginez un film qui commence comme un « Very Bad Trip » au féminin et s’achève sur un torrent de larmes. Ca, c’est l’expérience que vous propose la très prometteuse cinéaste lesbienne Molly Manning Walker avec son tout premier long : « How to have sex », la nouvelle sensation du ciné british, publisitée de partout, à découvrir en salles depuis ce 15 novembre.
Et pour une fois, l’enthousiasme est légitime. Car on est pas vraiment ressorti indemne de cette chronique d’une jeune fille vierge en vacances avec ses deux meilleures amies qui entre deux (ou plutôt, six) bouteilles de vodka et quatre soirées très incendiaires sur la piste de danse va se prendre en pleine face les injonctions à la sexualité, la pression qui en émane, et également… Une violence que nous tairons ici mais qui vient renverser l’oeuvre.
Sur le papier, « How to have sex » prend l’héritage des teen movies, ou coming of age movies, ces films d’ados et de post ados ne pensant qu’à l’alcool, au fun et au sexe, d’autant plus en vacances. Mais autant vous dire que malgré ce postulat on est loin, très loin de « American Pie…