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Accueil des victimes de violences conjugales : des outils policiers encore insuffisants

Accueil des victimes de violences conjugales : des outils policiers encore insuffisants
Publié le , mis à jour le

Une étude publiée par le centre francilien pour l’égalité femmes hommes Hubertine Auclert met en lumière ce mardi 5 novembre une utilisation inégale des outils visant à améliorer l’accueil des victimes de violences dans les commissariats par les forces de l’ordre.

« Une connaissance et une utilisation inégale des outils. » C’est ce qui ressort de l’étude inédite du centre Hubertine Auclert, dédiée à l’égalité femmes hommes, publiée ce mardi 5 novembre à partir des « retours d’expériences de la police nationale » sur les dispositifs visant à améliorer la prise en charge des victimes de violences dans les commissariats. 

Présentation de notre nouvelle étude « Protéger les victimes de violences conjugales et prévenir les féminicides » qui se concentrent sur les deux outils utilisés au moment du dépôt de plainte pour mieux recueillir la parole des victimes et l’évaluation du danger. pic.twitter.com/4zzftWb76M

— Femmes-Hommes IDF (@CentreHubertine) November 5, 2024

L’étude analyse les connaissances et l’utilisation des forces de l’ordre, à partir d’un échantillon de 700 policiers, de deux outils lors de l’accueil d’une victime. Le premier dispositif est le masque de plainte, qui liste 74 questions, dont la moitié sur les violences subies, pour qualifier les faits au mieux judiciairement.

Le second est la grille d’évaluation. Celle-ci permet d’établir un diagnostic de danger et d’apporter une réponse...

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