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Accusation de violences sexuelles classée sans suite : un ex-haut cadre de la CGT gagne son procès

Accusation de violences sexuelles classée sans suite : un ex-haut cadre de la CGT gagne son procès
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L’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AFVT) et un militant de la CGT ont été condamnés pour avoir publié les détails d’une enquête pénale, dans laquelle un ancien cadre de la CGT était accusé de viols, avant son classement sans suite.

Une association féministe et un militant de la CGT ont été condamnés par le tribunal de Paris pour « atteinte à la vie privée », après avoir publié des détails d’une enquête pénale dans laquelle un ancien cadre dirigeant du syndicat était accusé de viols, avant son classement.

Enseignant d’histoire-géographie, ancien responsable de l’Union départementale du Val-de-Marne et ancien cadre dirigeant de la confédération, Benjamin Amar avait été accusé par une militante de la CGT de « viol, agression sexuelle, torture et actes de barbarie » en 2022. L’enquête avait ensuite été classée sans suite et le syndicaliste réintégré dans ses fonctions.

Détails sordides

Alertée, l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AFVT) avait adressé un courrier en février 2023 à l’ancien dirigeant de la CGT, Philippe Martinez, et une copie à une commission interne, qui contenait des détails sordides issus du dossier d’enquête. Le même courrier a ensuite été envoyé à 338 militants par un autre cadre de la centrale de Montreuil, Gérald Le Corre.

« Les éléments ainsi divulgués relèvent pour partie de l’intimité de la vie...

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