Acquité après avoir assassiné sa femme malade : cette affaire qui peut relancer le débat sur la fin de vie

Bernard Pallot, 78 ans, a été acquitté mercredi par la justice, au terme d’un procès où il était accusé de l’assassinat de son épouse Suzanne, très malade, qu’il reconnait avoir étranglée, pour qu’elle ne souffre plus.
C’est une décision importante qui risque de nourrir le débat autour de la souffrance en fin de vie, voire de l’euthanasie. Mercredi soir, Bernard Pallot, 78 ans, a été acquitté par la justice au terme d’un procès où il était accusé de l’assassinat de son épouse Suzanne, très malade. « Je ne suis pas un assassin », a-t-il déclaré alors qu’il a reconnu avoir étranglé sa femme pour, a-t-il justifié, qu'elle ne souffre plus.
Les faits
Le 11 octobre 2021, Bernard Pallot, professeur à la retraite au casier judiciaire vierge, injecte du cyanure dans la cuisse de son épouse, Suzanne, dont la vie n’était selon lui « plus supportable », pour la tuer, sans y parvenir.
Alors, « dans l’improvisation », il s’empare d’un morceau de fil électrique dans le garage de leur domicile d’Isle-Aumont, qu’il lui serre autour du cou pendant une vingtaine de minutes. « Cela paraît un peu sauvage comme méthode, mais je n’avais pas le choix », a-t-il dit lors de l’enquête.
À l'arrivée des gendarmes, il a reconnu être l’auteur du meurtre. Il a aussitôt affirmé avoir agi « par amour » et « à la demande » de sa femme pour « éviter qu’elle souffre ». Près du corps inanimé, les enquêteurs ont trouvé...
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