« Agir au lieu de subir » : le père du petit Grégory préface une BD sur l'affaire 40 ans après

Presque quarante ans après le meurtre de son fils Grégory, Jean-Marie Villemin prend la plume dans la préface d’une bande dessinée. Publiée à l’occasion de cet anniversaire tragique, la BD revient sur « cet anéantissement total », la douleur et la quête de vérité qui le hantent encore. 

Bientôt quarante ans de mystère. Le 16 octobre 1984, un petit garçon de 4 ans était enlevé devant la maison de ses parents, puis jeté pieds et poings liés dans la Vologne, une rivière des Vosges, avec un bonnet rabattu sur le visage et une cordelette autour du cou.  

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Les gendarmes retrouveront son corps à quelques kilomètres du domicile familial à Lespanges, où la petite famille coulait des jours heureux sans s’imaginer une seconde que le pire était à venir. Un mystérieux corbeau qui rôdait autour de la famille depuis quelques années revendiquera le crime.  

Un mystère toujours irrésolu  

Plusieurs décennies après sa disparition, le visage poupin et le sourire innocent du petit Grégory hantent encore les mémoires. L’affaire saisit d’effroi tout un pays, mais personne ne présage encore du désastre judiciaire et médiatique à venir, dont les parents de l’enfant, Jean-Marie et Christine Villemin, seront les premières victimes.  

« Je me demande comment nous avons survécu » 

Après des milliers d’articles, de reportages, d’ouvrages, de...