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Agriculteurs – Bruno Le Maire fait pression sur les distributeurs : Il faut garantir la bonne application des lois EGAlim

Agriculteurs – Bruno Le Maire fait pression sur les distributeurs : Il faut garantir la bonne application des lois EGAlim
Publié le , mis à jour le

Bruno Le Maire (ministre de l’économie) et Marc Fesneau (ministre de l’agriculture) veulent mettre la pression sur les distributeurs.

L’ensemble de la loi Egalim doit être intégralement respectée (Bruno le Maire)

Gabriel Attal (Premier ministre) a demandé à Marc Fesneau et Bruno le Maire de se rendre vendredi au Comité de suivi des négociations commerciales qui réunit les enseignes de la grande distribution et l’industrie agroalimentaire (source : BFMTV).

Garantir la bonne application des lois EGAlim et le respect des prix pour les agriculteurs

Par ce déplacement, Gabriel Attal souhaite que ses 2 ministres mettent la pression sur les acteurs de la distribution et de l’agroalimentaire afin de garantir la bonne application des lois EGAlim et le respect des prix pour les agriculteurs.

Lois EGAlim : une hausse des contrôles par la Répression des fraudes

En début de semaine, Bruno le Maire a prévenu à l’Assemblée nationale qu’il y aurait une hausse des contrôles par la Répression des fraudes sur les contrats passés entre l’industrie agroalimentaire, la grande distribution et les producteurs agricoles.

On constate parfois que la loi a du mal à entrer dans les mœurs (la FNSEA)

Le volet 2 de la loi EGAlim prévoit de ‘sanctuariser’ le prix de la matière première agricole, afin de préserver les revenus des producteurs, l’objectif étant d’éviter que l’agriculteur ne devienne la variable d’ajustement, dans les négociations commerciales impliquant industriels et enseignes de la grande distribution.

Nos charges ont augmenté de 25 % sur deux ans !

Secrétaire général de la FNSEA, Hervé Lapie, précise : “Nous constatons parfois que la loi a du mal à entrer dans les mœurs.Et puis, nos charges ont augmenté de 25 % sur deux ans, on ne peut pas être les seuls à rogner nos marges“.

Un agriculteur explique : “Nous sommes le 22 janvier 2024, et je ne sais pas encore combien me sera payé le lait produit depuis le début de l’année !”

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