Annulation de la baisse du nombre d’enseignants : 5 choses à retenir des annonces de Gabriel Attal
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Le ministre de l’Éducation nationale a dévoilé jeudi 21 décembre, le détail de ses réformes pour un « choc des savoirs » à la rentrée 2024.
L’Éducation nationale sera épargnée par la baisse du nombre d’enseignants initialement prévue en 2024, à rebours d’une démographie scolaire en berne. Une victoire budgétaire pour Gabriel Attal, qui permettra d’accompagner sa réforme dite du « choc des savoirs » dont les syndicats questionnent le financement à long terme.
Baisse du nombre d’élèves
« Nous faisons donc le choix historique de ne pas restituer d’emplois enseignants au global alors que le nombre d’élèves continuera de baisser (-83 000). Ce choix nous permet de continuer à réduire encore la taille des classes », s’est félicité jeudi Gabriel Attal, lors d’un briefing avec la presse.
Initialement, le projet de budget pour l’enseignement scolaire prévoyait « 1 709 restitutions d’emplois enseignants dans le premier degré » et « 484 restitutions d’emplois enseignants dans le second degré », a mis en avant M. Attal. Celles-ci avaient été justifiées par une nouvelle baisse de la démographie scolaire prévue en 2024.
650 suppressions d’emplois dans le premier degré
Après avoir obtenu des arbitrages budgétaires favorables auprès de Bercy et de Matignon, le ministre de l’Éducation nationale a ramené dans le premier degré (maternelle et élémentaire), le nombre de suppressions d’emplois à 650.