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Après la mort d’un cycliste à Paris, une mission gouvernementale pour combattre la violence routière

Après la mort d’un cycliste à Paris, une mission gouvernementale pour combattre la violence routière
Publié le , mis à jour le

Le lundi 21 octobre 2024, suite aux manifestations de cyclistes exigeant la fin des "violences motorisées", le gouvernement a déclaré la mise en place d'une mission. Quelles seront les prochaines étapes de cette initiative ?

Tl;dr

  • Le gouvernement lance une mission contre les « violences motorisées ».
  • La mission durera quatre mois et visera à améliorer la sécurité routière.
  • Les cyclistes demandent le rétablissement du fonds vélo de 1,25 milliard d’euros.

Face aux « violences motorisées », le gouvernement réagit

En réponse à une série de rassemblements de cyclistes appelant à un arrêt des « violences motorisées », le ministre des Transports, François Durovray, a annoncé ce lundi 21 octobre 2024 le lancement d’une mission spécifique.

Une mission pour protéger tous les usagers de la route

Initiée suite à la tragédie qui a coûté la vie à Paul Varry, 27 ans, cette mission porte le nom évocateur de « contre les violences, protéger tous les usagers de la route ». Elle sera confiée à une personnalité qualifiée, choisie pour sa proximité avec les enjeux de mobilité actuels. Cette mission sera d’une durée de quatre mois.

Son but, comme le précise le ministère, va au-delà de la simple établissement de bilans et de statistiques d’accidentalité. Elle vise à mettre en lumière le sentiment d’insécurité ressenti par les cyclistes et autres usagers de la route, et à caractériser les comportements violents sur la route. Pour François Durovray, « l’objectif est clair : ne pas opposer les modes de transports, mais réfléchir à un partage harmonieux de l’espace urbain ».

Une acceptation nécessaire de la part de tous

Alexis Frémeaux, coprésident de la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB), a souligné l’importance de l’acceptation mutuelle entre cyclistes, automobilistes et piétons. Pour lui, « il faut que la société, dans son ensemble, ouvre les yeux sur ces violences ».

Le fonds vélo, une demande persistante

En parallèle, la FUB maintient sa pression pour le rétablissement du fonds vélo de 1,25 milliard d’euros sur 5 ans, annoncé en mai 2023 puis gelé au printemps 2024. Ce plan visait à améliorer les infrastructures et favoriser la pratique du vélo, avec une majorité des investissements concentrés sur le développement d’infrastructures sécurisées et de véloroutes.

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