Après les JO et avant les baignades estivales dans la Seine, une"trempette" samedi à La Villette
Paris (AFP) - C'est reparti pour la baignade à Paris.Neuf mois après les JO, une épreuve de nage en eau froide doit se tenir samedi au bassin de la Villette avant que ne s'ouvre cet été trois baignades dans la Seine comme promis par la maire Anne Hidalgo.
Une centaine de participants s'élanceront pour quelques mètres dans l'eau du bassin situé au nord de Paris.L'idée est de "tester" pour préparer une future "Coupe de Noël" en décembre, explique à l'AFP Laurent Sitbon, membre du collectif "les Ourcq Polaires".
La dernière édition remonte à 1940. "On profite de l'héritage des JO", explique Laurent Sitbon, même si juste après les Jeux "on a été sorti de l'eau à deux reprises par la fluviale" dans le Canal de l'Ourcq où les membres du collectif se baignent régulièrement, en sécurité, et sont généralement tolérés par les autorités.
Une centaine de baigneurs et baigneuses devraient donc se lancer samedi."C'est entre 25 et 100 mètres, ca peut être juste une trempette !", explique Laurent Sitbon, adepte de la nage en eau froide depuis un bain le 1er janvier en Ecosse il y a quelques années."Le froid c'est court, c'est dans la tête, ca passe très vite et on se sent très bien après !", vante-t-il.
Pour samedi, "on a l'autorisation de l'ARS (Agence régionale de santé, ndlr), on a l'autorisation du préfet, l'accord de la mairie", a-t-il confié.Il y aura encore des tests de la qualité de l'eau juste avant samedi.
Les Jeux de Paris ont accueilli dans la Seine les épreuves de nage en eau libre et celle de triathlon en juillet et août 2024, prélude au projet de la maire de Paris Anne Hidalgo (PS) de rendre la Seine baignable et d'ouvrir trois zones de baignade en pleine ville cet été.
Le bassin de la Villette accueille déjà des baigneurs l'été lors de Paris Plage.
Adjoint au sport et à la Seine de la mairie de Paris, Pierre Rabadan annonce la température: "Elle est à 11 degrés !".Lui est en plein préparatif pour le lancement des trois zones de baignades situées à Bercy, au Bras Marie, et au bras Grenelle.
"Les travaux ont commencé pour certains, on est dans un calendrier contraint, et on essaie de réduire les impacts au maximum pour les navigants", explique-t-il à l'AFP.En tout, Etat et collectivités franciliennes ont injecté 1,4 milliard d'euros depuis 2016 pour rendre baignables la Seine et son principal affluent, la Marne.
