Après Tanaland en France, le mouvement #BoucheOuverte lutte contre la misogynie au Québec

Des années après #Metoo, chamboulées le procès de Mazan, les femmes subissent encore des attaques misogynes qui visent à les décrédibiliser. Au Québec, le mouvement #BoucheOuverte mobilise des centaines d’entre elles contre une énième attaque gratuite.  

Quand il s’agit de misogynie, les femmes n’ont pas un moment de répit. Dernier exploit en date, les commentaires sur le physique de l’autrice et réalisatrice Léa Clermont-Dion sur X. Ces propos sexualisants dont le but était de silencier et de décrédibiliser la parole militante de Léa Clermont-Dion, qui vient de remporter un procès pour agression sexuelle, ont suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux via le hashtag #BoucheOuverte. Retour sur un phénomène nécessaire, alors qu’en plein procès Mazan, les acquis de #Metoo ne semblent pas avoir encore imprégné toutes les strates de la société.  

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Poser la bouche ouverte, une « invite » sexuelle 

Pourquoi cette vague de soutien pour Léa Clermont-Dion ? Alors qu’elle fait la promotion de son nouvel ouvrage « Salut, ça va ? », qui ouvre le dialogue avec les garçons sur les notions de consentement, de masculinité toxique et de culture du viol, l'autrice a été la cible de commentaires sexistes, parce qu’elle posait la bouche entrouverte sur un portrait.  

Tout commence lorsqu’un internaute...