Arrêtons de manger de la viande et il n’y aura plus de problème de poulet ukrainien
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Il y a un moyen très simple de ne plus manger de poulet ukrainien, c’est d’arrêter de consommer de la volaille. Et de la viande en général. Il est tout de même singulier qu’à aucun moment de la crise agricole, personne n’ait évoqué l’idée de changer de mode de production, d’abandonner peu à peu l’élevage pour mieux se consacrer à la culture de légumineuses et autres végétaux, autant de produits capables de nourrir chacun d’entre nous.
Je ne suis pas un idéologue de la cause animale. Si j’ai cessé de manger de la viande il y a quelques années de cela, pour autant, je n’essaye pas d’inciter mon prochain à faire pareil. Du moins, pas frontalement. Je ne milite dans aucune association. Je ne signe aucune pétition. Et je suis loin d’être un exemple: je continue à consommer du poisson, du fromage et quantités de produits laitiers.
J’ai conscience, et encore plus dans un pays comme la France, combien l’alimentation carnée joue un rôle prépondérant, cardinal même, dans la composition des repas. Combien la viande dans toutes ses déclinaisons gustatives constitue un plaisir, un besoin, une manière d’être au monde. En Hexagone, les arts de la table sont avant tout les arts de la viande, de la volaille et du gibier cuisinés à toutes les sauces.
Il existe un réel et sincère attachement de la population à la viande. Elle est un fait culturel, une réalité sociologique, anthropologique, une…