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Au Japon, l’avortement ne tient qu’à une feuille

Au Japon, l’avortement ne tient qu’à une feuille
Publié le , mis à jour le

Pour avoir recours à une IVG, les femmes mariées ont toujours besoin du consentement écrit de leur époux. Mais des militantes préparent des actions visant à faire supprimer le fameux formulaire.

Si l’avortement est autorisé depuis 1948 au Japon en cas de viol ou de «risque pour la santé physique ou économique», seules les méthodes instrumentales étaient possibles jusqu’à cette année. Depuis mai 2023, la pilule abortive est désormais disponible dans le pays, mais les Japonaises ont toujours besoin du consentement marital pour pouvoir utiliser cette méthode –laquelle est dispensée par un médecin gynécologue habilité.

Pour les femmes célibataires, cette obligation d’accord a été étendue au géniteur, y compris si celui-ci n’est plus le partenaire de la patiente. Les médecins sont en effet soucieux de se protéger de toute poursuite ultérieure, puisqu’en dehors des situations particulières énumérées plus haut, le défaut de consentement en cas d’avortement est inscrit au Code pénal.

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