Aux États-Unis, les femmes se procurent des pilules abortives avant la restriction quasi-totale de leur droit à l’avortement

Selon une étude parue dans « JAMA Internal Medicine », la demande de pilule abortive ne fait qu’augmenter depuis mai 2022.

Alors que le droit à l’avortement est de plus en plus restreint dans les différents États américains, certaines femmes prennent les devants pour anticiper de potentielles grossesses non-désirées. Une étude publiée mardi 2 janvier dans la revue « JAMA Internal Medicine » et relayée par le « New York Times », dévoile que « des dizaines de milliers de femmes qui ne sont pas enceintes commandent des pilules abortives au cas où elles en auraient besoin un jour ».

Cette pratique de secours est connue au États-Unis sous le nom de « advance provision » (provision anticipée) est en hausse depuis le mois de mai 2022, moment où la Cour suprême a révoqué le droit constitutionnel à l’avortement laissant ainsi à chaque État d’interdire, ou non, l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

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118 demandes par jour

« Avant mai 2022, (…) Aid Access (organisation proposant des services d’avortement par télésanté) avait reçu environ 6 000 demandes de provision, soit une moyenne de 25 par jour. Depuis elle a reçu plus de 42 000 demandes, soit une moyenne de 118 par jour », déclare l’un des coauteurs de l’étude, le Dr Abigail Aiken.

Selon cette même étude, ces femmes disent vouloir « garantir leur santé et leur…