Bientôt un congé menstruel ? Des députés testent un simulateur de règles douloureuses : “Travailler avec ça, c’est difficile”
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Mercredi 27 mars 2024, une nouvelle proposition de loi sur le congé menstruel sera étudiée à l’Assemblée nationale. Pour tenter de convaincre leurs collègues, les députés Sébastien Peytavie et Marie-Charlotte Garin leur ont proposé une expérience : découvrir la réalité des douleurs de règles, grâce à un simulateur électrique.
“C’est horrible en fait”, “Ah la vache”, “Oh p*tain”, “Ah stop, stop, stop”, “Ça fait super mal en fait”... Ces réactions, ce sont celles d’hommes qui expérimentent pour la première fois les douleurs liées aux règles. Ces désagréments, que près de la moitié de la population mondiale endure chaque mois pendant en moyenne 38 ans – soit 2.280 jours de menstruations dans une vie – font à nouveau l’objet d’une proposition de loi en France. Après le rejet au Sénat d’une loi socialiste sur le congé menstruel en février 2024, une nouvelle initiative a été lancée par les députés écologistes Sébastien Peytavie et Marie-Charlotte Garin. Le 27 mars 2024, en Commission, puis le 4 avril en séance plénière, ils présenteront ainsi leur projet de loi à l’Assemblée nationale. Ils espèrent ainsi instaurer un arrêt menstruel pouvant aller jusqu’à 13 jours par an, sans carence. Et pour (...)
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