Ce trop faible nombre de postes-clés du pouvoir occupés par des femmes

L’ONG Oxfam publie ce mardi 29 avril, à l'occasion du 80e anniversaire de l'obtention du droit de vote par les femmes, une étude sur « le taux de féminisation du pouvoir en France ». Le constat est édifiant.
L'ONG Oxfam publie ce mardi 29 avril un index mesurant « le taux de féminisation du pouvoir en France », à l’occasion du 80e anniversaire de l’obtention du droit de vote par les Françaises. Et le constat est édifiant : « Les femmes demeurent sous-représentées dans les sphères du pouvoir », dénonce l’ex-ministre Cécile Duflot, aujourd’hui directrice d’Oxfam France.
Dans le même temps, plus d’une vingtaine de femmes politiques - dont l’ancienne maire (socialiste, PS) de Lille Martine Aubry, l’édile (PS) de Paris, Anne Hidalgo, la secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, la présidente (PS) de la région Occitanie, Carole Delga, ou la députée (groupe écologiste et social) de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain - publient dans « Ouest-France », une tribune dans laquelle elles réclament « un acte II de la parité ». Et pour cause : en 2025, seuls 28 % des postes-clés exécutifs, parlementaires ou locaux, ainsi que ceux des grandes institutions sont occupés par des femmes, selon Oxfam.
Aucune femme à un poste régalien
Mais, si le gouvernement de François Bayrou est strictement paritaire, « le diable se cache dans les détails », explique l'Oxfam : « le taux de parité diminue dès qu'on s'approche des...