Ces candidats ont menti sur leur CV et se sont fait griller en beauté

Double vie, vol d’identité, accumulation de mensonges… Dans la tonne de profils qui passent sous les yeux des recruteurs, il arrive que certains candidats jouent la carte du «ça passe ou ça casse». Auprès du Wall Street Journal, quatre chasseurs de têtes racontent leur rencontre avec ces postulants qui ont tenté le tout pour le tout, et comment ils se sont faits démasqués.

Dénoncé par sa propre femme

On n’est jamais trahi que par ses proches. Un beau jour, Al Polson, recruteur, a reçu un étrange coup de téléphone. Au bout du fil, une grande entreprise agroalimentaire auprès de laquelle il avait recommandé un ingénieur deux ans auparavant. Le problème? La femme de l’homme en question avait appelé le vice-président de l’entreprise agroalimentaire pour lui transmettre un message bien particulier: «Sachez qu’il n’est pas celui qu’il prétend être. Il n’a pas de diplôme d’ingénieur. En fait, il n’est jamais allé à l’université!» Après vérification, Al Polson a pu constater de ses propres yeux que l’«ingénieur» mythomane n’avait effectivement jamais fréquenté l’école qu’il avait marquée sur son CV, ni aucune autre d’ailleurs. Pour falsifier ses lettres de recommandation, l’homme avait fait appel à ses propres amis, qui avaient eux aussi joué le jeu de la fausse identité.

Al Polson tient tout de même à saluer l’exploit du bluffeur, qui a exercé comme véritable ingénieur pendant deux ans…