“C’est devenu mytholand” : au procès Mazan, cet accusé ose s’agacer du déclin de la “confiance” sur les sites libertins
Vendredi 15 novembre 2024 se poursuit l’examen de personnalité de Christian L., alias “Chris le pompier”, l’un des accusés du procès des viols de Mazan. Comme la plupart, l’homme nie l’intentionnalité des faits, allant jusqu’à dire que “c’est [son] corps sur les vidéos, mais pas [son] cerveau”.
C’est devenu la rengaine quotidienne au tribunal d’Avignon. L’écrasante majorité des accusés du procès des viols de Mazan, qui comparaissent au nombre de 51 devant la cour criminelle départementale du Vaucluse, reconnaît avoir commis un viol… sans en avoir eu l’intention ou l’envie. Argument phare de la défense, cette absence d’intentionnalité est au cœur du débat dans ce procès : la plupart des hommes mis en cause estiment avoir été “piégés” par Dominique Pélicot, qui aurait menti sur le prétendu consentement de sa femme, pourtant inconsciente sur toutes les vidéos incriminantes. C’est aussi l’argument qu’a choisi Christian L., qui fait partie des sept derniers accusés dont le profil est étudié cette semaine. Interrogé ce mercredi 13 novembre 2024, ce pompier professionnel de 56 ans nie le viol de Gisèle Pélicot, qu’il avait pourtant reconnu pendant sa garde à vue. Face aux images sur lesquelles (...)
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