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Chemsex : comment cette pratique s'est étendue depuis quinze ans

Chemsex : comment cette pratique s'est étendue depuis quinze ans
Publié le , mis à jour le

Le phénomène du chemsex connaît une plus grande visibilité auprès du grand public, ces dernières années. ELLE détaille les conclusions d’un rapport de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives.  

Le cocktail explosif du chemsex, qui mélange drogue dure et pratique sexuelle, n’est plus un phénomène méconnu qui sévit uniquement dans les backrooms ou les saunas des établissements de nuit parisiens. Ce fléau qui a débuté aux prémices des années 2000, s’est aujourd’hui diversifié jusqu’à toucher tous les âges de la population et même… des députés de la nation.  

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Alors que le député insoumis Andy Kerbrat a été pris en flagrant délit d’achat, la nuit, dans le métro parisien, d’une drogue de synthèse dont « les effets sont l’euphorie et la stimulation de la libido » à un dealer, le sujet est une nouvelle fois mis sur la table. Une récente étude de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) fait le point sur ce phénomène inquiétant, qui monte depuis quinze ans. Ces résultats ont été obtenus via le dispositif Trend, qui collecte des données qualitatives. ELLE fait le point sur ce qu’il faut retenir de ce rapport.  

Quels sont les chiffres pour quantifier le phénomène ?  

Le chemsex, cette pratique qui lie activité sexuelle et usage de drogues, concernerait 13 à 14 %...

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