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Comment le confinement a rendu les croyances tendances

Comment le confinement a rendu les croyances tendances
Publié le , mis à jour le

«Pendant le confinement, j’ai choisi de croire», témoigne Loan, 24 ans. Dans sa chambre d’étudiante, elle tire les cartes de son tarot pour tenter d’y déceler des signes de l’univers. Une démarche vers la spiritualité plutôt récente pour la jeune femme, qui n’est pas la seule à avoir trouvé ses nouveaux préceptes sur les réseaux sociaux.

Sur TikTok, qui compte 72% d’utilisateurs de moins de 24 ans en France, chrétiens, musulmans ou encore wiccans (qui adhèrent à des croyances liées à la sorcellerie) partagent leurs pratiques avec un public actif. Un intérêt qui se voit dans les chiffres, notamment avec le hashtag #christian qui compte 63,5 milliards de vues, et le hashtag #wicca qui en compte 4,2 milliards.

«Je me sentais seule dans ma pratique»

Myoline, 23 ans, est étudiante en école d’ingénieurs. «C’est mon nom de sorcière et également le nom que j’arbore sur mes réseaux sociaux.» Sur TikTok, où elle comptabilise plus de 75.000 abonnés, elle présente des rituels magiques simples à suivre. Sa vidéo pour «bannir quelqu’un de sa vie» a été visionnée près de 43.000 fois. On y voit la jeune femme couper un oignon, le recouvrir de sel, y planter des cure-dents méticuleusement, en détaillant toutes les étapes nécessaires à l’accomplissement du cérémonial.

Myoline pratique la sorcellerie naturelle et se considère comme «païenne au panthéon égyptien»: «Je crois aux énergies des pierres,…

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