Démence chronique, paranoïa, logorrhée...Les souverains aussi sont pris de folie !
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Leur règne a été marqué par la folie et les décisions extravagantes. Un livre de l’historien Claude-Henry Du Bord raconte leur parcours.
Dans les annales de l'histoire, le récit des rois qui ont sombré dans la folie suscite à la fois fascination et interrogation. Ces monarques, autrefois dépositaires du pouvoir et de la sagesse, ont été engloutis par les ténèbres de l'instabilité mentale, laissant derrière eux un héritage teinté de tragédie et d'incertitude. L'histoire regorge de ces figures royales qui, malgré leur ascension au trône avec de grandes promesses, ont succombé à des affres psychologiques dévastatrices. Leurs déclins souvent spectaculaires ont été le résultat d'une multitude de facteurs, allant de la pression politique et sociale aux prédispositions génétiques en passant par les luttes de pouvoir internes.
Charles VI, un esprit en feuÀ la mort de son père, l’austère Charles V, en 1380, ce jeune souverain est soumis à la régence de ses oncles. Marié à Isabeau de Bavière à 17 ans, il désavoue ces derniers et rétablit l’ordre social. Séduit par son caractère rêveur, le peuple l’appelle le Bien-Aimé. Mais sa raison déraille à 23 ans, alors qu’il traverse à cheval un bois près (...)
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