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Démissions à la Ciivise : « C’est une claque qu’on nous donne », dénonce Muriel Salmona

Démissions à la Ciivise : « C’est une claque qu’on nous donne », dénonce Muriel Salmona
Publié le , mis à jour le

Onze membres de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) ont annoncé jeudi 14 décembre leur démission, quelques jours après le changement de présidence annoncé par le gouvernement.

« Mascarade » ou « mort de la Ciivise », voici les mots d’Arnaud Gallais, activiste des droits des enfants, dans un article de « Libération », qui rapporte jeudi 14 décembre la démission de onze membres de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise).

L’instance, qui avait été créée à la suite du mouvement #MeTooInceste, vient en effet de changer de président. C’est l’ex-rugbyman Sébastien Boueilh qui remplace le juge Edouard Durand, jusque-là plébiscité par les professionnels de la protection de l’enfance, selon une décision du gouvernement. La responsable associative Nathalie Mathieu est, elle, remplacée par la pédiatre et experte judiciaire Caroline Rey-Salmon. Et cela ne passe pas. Parmi les démissionnaires : Muriel Salmona. La présidente de l’association Mémoire Traumatique explique à ELLE sa décision.

ELLE. Sur les 23 membres que compte la Ciivise, vous êtes 11 à démissionner. Comment en êtes-vous venue à cette décision jeudi ?

Muriel Salmona. Par plusieurs étapes. On s’inquiétait beaucoup du devenir de la Ciivise. Le 10 novembre, on a écrit une lettre à Charlotte Caubel (secrétaire d’État chargée de l’Enfance,…

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