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Devant une commission d’enquête, CNews a cherché à faire taire les critiques

Devant une commission d’enquête, CNews a cherché à faire taire les critiques
Publié le , mis à jour le

La commission initiée par les députés de La France Insoumise se focalise sur le groupe Canal+, ce qui a donné lieu à interactions tendues. Quels seront les impacts de ces confrontations?

Tl;dr

  • La chaîne CNews était en discussion tendue avec les députés LFI.
  • CNews a fait une “erreur impardonnable” concernant l’avortement.
  • Une plainte de Reporters sans frontières a renforcé le contrôle médiatique des médias.
  • La chaîne garantit la non-ingérence de son propriétaire, Vincent Bolloré.

Un échange houleux entre les législateurs LFI et CNews

Aujourd’hui, nous vous apportons des nouvelles en provenance de la France où des tensions sont palpables entre CNews, la chaîne de télévision nationale, et les députés de La France Insoumise (LFI). Au cœur de la discussion, la représentation de l’avortement comme étant la “première cause de mortalité dans le monde”.

Cette affirmation, qualifiée d’“erreur impardonnable” par le directeur général de CNews, a suscité une vague de critiques. Pour faire la lumière sur cette déclaration, une enquête interne a été initiée.

Renforcement du contrôle médiatique suite à une plainte de RSF

La controverse a suscité un débat sur la différence entre chaîne d’information et chaîne d’opinion. Les dirigeants de la chaîne ont nié ce dernier, invoquant une récente décision du Conseil d’État. De l’autre côté, Reporters sans Frontières a lancé une plainte qui a conduit à un renforcement du contrôle de CNews, et au-delà de toutes les chaines de radio et télé.

“Le média précisément ciblé, c’est CNews”, a lancé Pascal Praud. “Nous ne sommes pas dupes”, a ajouté pour sa part Laurence Ferrari.

Affirmation de la non-ingérence de Vincent Bolloré

Concernant d’autres allégations, telles que l’interventionnisme du milliardaire Vincent Bolloré, propriétaire de la chaîne, les responsables ont maintenu qu’il n’y avait eu aucune pression de sa part. “Je n’ai jamais eu d’intervention directe ou indirecte de Vincent Bolloré sur les programmes”, a déclaré Maxime Saada, PDG de Canal+.

En conclusion, la polémique en cours a mis en évidence la nécessité d’un engagement constant pour un discours précis et équilibré dans les médias. Il est essentiel que ces établissements restent conscients de leur responsabilité dans la fourniture d’informations précises et pertinentes à leur public.

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