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Discrimination à l’embauche : Un risque redouté par près de 50% des salariés

Discrimination à l’embauche : Un risque redouté par près de 50% des salariés
Publié le , mis à jour le

Découvrez pourquoi presque la moitié des salariés craignent d'être victimes de discrimination à l'embauche, selon une étude récente. Un sujet brûlant qui mérite notre attention!

Tl;dr

  • 48% des salariés craignent une discrimination à l’embauche.
  • L’âge, l’apparence physique et le sexe sont les principales sources de discrimination perçues.
  • Les employés attendent plus d’engagement des entreprises en matière d’égalité des chances et d’emploi des plus de 50 ans.

Discrimination à l’embauche : un sujet d’inquiétude pour près de la moitié des salariés

Une récente étude de l’institut Verian pour le Medef nous révèle une donnée troublante : presque une personne sur deux craint de subir une discrimination à l’embauche. Cet indice révèle un sentiment d’injustice qui persiste malgré les progrès accomplis en matière d’égalité dans le monde du travail.

Les principaux motifs de discrimination

«L’âge» est la première source de crainte, selon Fabienne Cadenat, directrice conseil à l’institut Verian. Mais ce n’est pas le seul critère perçu comme discriminant : l’apparence physique et le sexe figurent également en tête de liste, suivis de près par le handicap ou l’origine ethno-raciale.

La nécessaire prise de conscience des entreprises

Si trois quarts des participants estiment que leur entreprise représente bien la diversité de la société, ils restent cependant nombreux à attendre davantage d’engagement de la part de leur employeur. Ils souhaiteraient notamment voir des mesures plus fortes en matière d’égalité des chances, d’environnement et d’emploi des plus de 50 ans.

Il existe un «hiatus» entre les priorités des entreprises et celles de leurs salariés, note Mme Cadenat. Ce décalage pourrait s’expliquer par une méconnaissance généralisée des politiques sociales et environnementales mises en œuvre par l’employeur. Pour remédier à cette situation, l’étude préconise une communication interne plus poussée sur les «dispositifs envisagés ou mis en place».

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