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Doit-on maintenant avoir peur des «boulons mal vissés» quand on prend l’avion?

Doit-on maintenant avoir peur des «boulons mal vissés» quand on prend l’avion?
Publié le , mis à jour le

L’affaire de la porte arrachée en plein vol du Boeing 737 MAX 9 d’Alaska Airlines ne rassurera certainement pas les phobiques de l’avion.

De manière générale, les constructeurs aéronautiques préfèrent éviter de se trouver contraints à expliquer pourquoi une porte de l’un de leurs avions a implosé et s’est détachée en plein vol. Hélas, Boeing –une compagnie aérienne qui enregistre un nombre impressionnant de catastrophes aéronautiques ces dernières années– ne peut plus se dérober.

Vendredi 5 janvier, lors du vol 1282 de la compagnie Alaska Airlines reliant Portland (Oregon) à Ontario (Californie), le panneau en tôle recouvrant l’issue de secours d’un Boeing 737 MAX 9 a été arraché à environ 4.800 mètres d’altitude. Il a atterri dans le superbe jardin d’un malchanceux habitant de l’Oregon, laissant un trou de la taille d’un homme au milieu de la cabine.

L’avion s’est immédiatement dépressurisé, les masques à oxygène sont descendus et les pilotes –rendons-leur hommage– ont fait demi-tour puis réussi à faire atterrir l’avion à Portland, sans qu’il n’y ait aucun blessé grave parmi les 171 passagers et six membres d’équipage. Je dois ici vous rappeler qu’en avril 2018, un incident sur un vol de la compagnie Southwest a entraîné la mort d’une femme qui a été partiellement …

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