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Dominique Pelicot lutte pour justifier ses actes lors du procès des viols de Mazan : « Chaque homme cache un démon »

Dominique Pelicot lutte pour justifier ses actes lors du procès des viols de Mazan : « Chaque homme cache un démon »
Publié le , mis à jour le

Le 3 octobre 2024, Dominique Pelicot a essayé, sans succès, d'expliquer les raisons qui l'ont conduit pendant une décennie à droguer, violer et organiser le viol de son ex-femme par plusieurs hommes. Que révèle cette affaire sur la nature humaine ?

Tl;dr

  • Dominique Pelicot jugé pour avoir drogué et violé son ex-épouse.
  • Il a nié avoir considéré son ex-compagne comme une « marchandise ».
  • Il évoque un traumatisme d’enfance comme possible source de ses actes.

L’horreur au tribunal du Vaucluse

Le 3 octobre 2024, c’est un terrible récit qui se déroule dans la cour criminelle du Vaucluse. Dominique Pelicot, accusé d’avoir drogué, violé et orchestré le viol de son ex-épouse par des dizaines d’hommes pendant dix ans, tente de donner un sens à ses actes.

Des explications vaines

Les cinq semaines de procès n’ont pas suffi à éclaircir les motivations de l’accusé principal. Devant la cour, Dominique Pelicot admet avoir « trahi » Gisèle Pelicot, son ex-épouse, sans pour autant pouvoir fournir une raison tangible à ses actes. « Je ne sais toujours pas expliquer aujourd’hui la vraie raison de mes actes », a-t-il déclaré.

Une femme réduite à l’état d’objet

Les déclarations de Pelicot laissent entrevoir une déshumanisation de son ex-compagne. Bien que niant l’avoir traitée comme une « marchandise », il reconnaît avoir éprouvé du « plaisir » dans la situation.

Son avocate, Béatrice Zavarro, évoque un « égoïsme pur ». « J’ai trahi sa confiance. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? » a-t-il répété, semblant chercher lui-même une réponse.

Le spectre d’un passé traumatique

Enfin, Dominique Pelicot évoque un traumatisme d’enfance comme une possible source de ses actes. Se référant au viol subi à l’âge de 9 ans par un infirmier, il parle d’un « démon qui me vient de mon enfance ».

Il exprime également un regret : celui de ne pas avoir disparu en 2002, lors d’une opération chirurgicale.

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