Droits des femmes : quel est le collectif Némésis, aux prises avec la mairie de Besançon ?

Depuis plusieurs mois, la mairie à majorité de gauche de Besançon est aux prises avec les militants du collectif Némésis. On vous explique qui sont ces militants radicaux.

En début d’année déjà, la maire écologiste de Besançon (Doubs), Anne Vignot, avait porté plainte après l’intrusion de trois membres du collectif Némésis lors de la cérémonie des vœux aux agents, le 8 janvier. Les militantes avaient alors déployé une banderole haineuse et lancé des tracts. Trois mois plus tard, le 7 avril dernier, c’est au tour d’une jeune femme qui avait brandi des pancartes faisant le lien entre étrangers et violeurs pendant le défilé du carnaval à Besançon d’avoir été placée en garde à vue.

Ce collectif s'est également fait connaître le 8 mars dernier. L’image était alors étrange : à une centaine de mètres du vaste cortège parisien d’associations manifestant pour la Journée internationale des droits des femmes, les militantes de Némésis étaient coincées dans le square du Temple, dans le 3e arrondissement de la capitale. En fin de journée, la cinquantaine de personnes réunies ont finalement eu l’autorisation de rejoindre le défilé, à l’arrière du cortège, encadré par des policiers.

Ce collectif, les principaux organisateurs de la manifestation n’en voulaient pas. Pas seulement pour des raisons idéologiques, mais aussi sécuritaires : la présence de Némésis risquait de déclencher des affrontements. Et pour cause, le...