Elisabeth Borne annonce des « fouilles inopinées » de sacs d’élèves à partir du printemps en collèges et lycées
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Elisabeth Borne a annoncé que dès le printemps, une mesure de sécurité supplémentaire sera mise en place dans les collèges et lycées : la fouille des sacs des élèves. Une initiative visant à renforcer la sécurité dans ces établissements scolaires.
Tl;dr
- Elisabeth Borne envisage des fouilles inopinées de sacs dans les écoles.
- La mesure sera mise en place à partir du printemps.
- Elle commente également l’affaire Bétharram et sa gestion par l’État.
Une lutte renforcée contre les violences à l’école
Lors de son intervention sur BFMTV/RMC, la ministre de l’Éducation nationale, Elisabeth Borne, a révélé ce jour son intention de renforcer la lutte contre les violences à l’école.
Pour ce faire, elle envisage la mise en place de « fouilles inopinées de sacs » aux abords des établissements scolaires dès le printemps prochain. Cette mesure, qui concernerait les collèges et les lycées, s’inscrit dans une volonté de prévention et de sécurisation des établissements d’enseignement.
Une collaboration interministérielle
Selon Mme Borne, ces actions seraient organisées en collaboration avec le préfet, le procureur ainsi que le représentant de l’Éducation nationale.
L’objectif est d’assurer une gestion cohérente et efficace de ces opérations de contrôle, en respectant les droits de chaque individu tout en préservant l’ordre et la sécurité au sein des institutions éducatives.
L’affaire Bétharram : une prise de position claire
L’entretien a également été l’occasion pour la ministre d’exprimer son point de vue sur l’affaire Bétharram, qui secoue actuellement le monde politique. Selon elle, « L’État n’a pas été au rendez-vous » quant à la gestion des violences physiques et sexuelles qui ont perduré pendant plusieurs décennies à l’école Notre-Dame-de-Bétharram.
Mme Borne a jugé également difficile de « comprendre pourquoi on n’a pas agi plus tôt » dans cette affaire qui éclabousse le Premier ministre, dont plusieurs enfants ont été scolarisés dans cet établissement catholique.
Une volonté d’agir
La ministre a conclu son intervention en affirmant sa volonté que le gouvernement continue à agir « pour que la parole se libère ». Alors que l’affaire Bétharram soulève des questions douloureuses, cette déclaration souligne l’importance de permettre aux victimes de s’exprimer et d’obtenir justice.