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En 1848, un vampire plus vrai que nature a terrorisé Paris

En 1848, un vampire plus vrai que nature a terrorisé Paris
Publié le , mis à jour le

Pendant des mois, les cimetières parisiens ont été souillés par les allées et venues d’un mystérieux être qui profanait les tombes et mutilait les morts.

Notre histoire commence un soir d’août 1848, parmi les tombes du cimetière du Sud, dans le quartier du Montparnasse, à Paris. La nuit est agréable, enveloppée par la chaleur morte qui émane des sépultures exposées au soleil tout le jour durant. Dans ce désert de pierre, rien ne bouge… ou presque. Une silhouette, difficile à départager de la pénombre, rôde parmi les ombres: elle s’agenouille près d’une tombe encore fraîche, une lame à la main. Quelque temps plus tard, son méfait accompli, elle saute le mur d’enceinte et se mêle aux ténèbres.

Le lendemain, les gardiens du cimetière du Montparnasse découvrent, médusés, la dépouille d’une jeune femme affreusement mutilée. Son cadavre, inhumé quelques jours plus tôt, a été déterré à la hâte pendant la nuit. «Après avoir fait sauter les planches qui fermaient la bière, [le coupable] en a retiré le corps, a ouvert l’abdomen à l’aide d’un instrument tranchant, et a retiré les intestins, qu’il a jetés dans un massif d’arbustes», rapporte, répugné, un journaliste du Siècle.

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