En proie aux difficultés économiques, Pimkie ne disparaîtra pas finalement pas

Malgré la fermeture de nombreuses marques de vêtements, Pimkie parvient à se maintenir à flot. Le plan de sauvegarde de la marque a été validé par le tribunal de Lille. Pensez-vous que cet essor va se poursuivre ?
Tl;dr
- Le tribunal de commerce de Lille valide le plan de sauvegarde de Pimkie.
- La marque de prêt-à-porter pourrait retrouver la rentabilité à partir de 2026.
- 2025 est une année charnière pour l’avenir du groupe.
Pimkie, une marque de prêt-à-porter qui résiste
En ces temps difficiles pour l’industrie de la mode, la marque nordiste Pimkie fait figure d’exception. Alors que de nombreuses enseignes ferment leurs portes, Pimkie, elle, parvient à se maintenir à flot. Le tribunal de commerce de Lille a récemment validé son plan de sauvegarde, une décision qui donne un nouvel élan à l’enseigne.
Un plan de sauvegarde validé
Le 7 novembre 2024, le tribunal de commerce de Lille a entériné le plan de sauvegarde de Pimkie. Cette décision met fin à la période d’observation qui avait débuté fin mai. Le tribunal a également souligné que les prévisions laissent espérer un retour à la rentabilité à partir de 2026.
Une année charnière pour Pimkie
Malgré ces signes positifs, l’année 2025 s’annonce décisive pour l’avenir du groupe. Comme le souligne Marie-Annick Merceur, une déléguée syndicale CFDT, « 2025 sera une année charnière ».
Une enseigne en difficulté mais qui résiste
L’enseigne, qui cible une clientèle féminine jeune, a connu des moments difficiles. Depuis 2023, Pimkie a dû mettre en place deux plans de sauvegarde de l’emploi (PSE), entraînant la fermeture d’une centaine de magasins et la suppression de près de 500 emplois. Cependant, en juillet 2024, Pimkie comptait encore 1 303 salariés et 154 magasins affiliés. Malgré les défis, l’enseigne continue de se battre pour sa survie et sa pérennité.
À lire aussi sur 24matins: